mercredi 20 mai 2020

Micro-crèches Paje : vos questions - nos réponses



Le 13 mars dernier, le président de la République annonçait la fermeture générale des crèches, à l’exception d’un accueil limité d’enfants des personnels prioritaires

Des mesures ont été prises pour soutenir les structures d’accueil du jeune enfant afin de les aider à maintenir leur équilibre économique

Ainsi, pour les micro-crèches Paje, financées indirectement via le complément mode de garde, dites « MC Paje » et faisant l’objet d’une baisse partielle ou totale d’activité liée à la crise sanitaire Covid-19, la branche Famille, soutenue par l’État, a décidé d’étendre l’aide exceptionnelle, votée le 17 mars dernier, aux crèches financées par la prestation de service unique (PSU), aux micro-crèches, crèches familiales et celles rattachées à un établissement social, médicosocial ou de santé

Pour répondre aux préoccupations des MC Paje, ce questions-réponses a été préparé

Il se décline en deux parties, d’une part, les contours de l’aide exceptionnelle à laquelle les MC Paje sont éligibles et d’autre part, les droits CMG des allocataires de ces établissements

Pour aller plus loin, il peut être complétée par le document en ligne de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf)

Pour les structures EAJE et les assistants maternels ou gardes à domicile, la Caf des Hauts-de-Seine met à leur disposition ces documents en ligne

Mettre au monde son premier enfant en période de confinement ou de déconfinement


Photo par freepik
Mettre au monde pour la première fois un enfant demeure une situation, même si heureuse, qui peut s’avérer déstabilisante et source de nombreuses questions

Dans un contexte où les conditions d’accouchement et de visites ont dû être adaptées pour des raisons de sécurité sanitaire, et où, une fois dehors, l’accès aux professionnels de santé ainsi qu’à divers services de la petite enfance est encore complexe, le stress des jeunes parents peut s’avérer accru

Aussi, les travailleurs sociaux de la Caf ont mis en place des appels proactifs envers l’ensemble des parents vivant une première naissance. Il s’agit de proposer une offre d’information et de soutien en direction de ces jeunes familles, destinée à les rassurer, les orienter et les conseiller

En tout premier lieu, une des démarches à effectuer, suite à une naissance, est de la déclarer auprès de la Caf (tutoriel changement de situation)

Outre les informations sur les prestations servies par la Caf , les travailleurs sociaux Caf rappellent aux familles que des démarches telles que l’inscription à la mairie pour obtenir un mode de garde sont nécessaires à mener. Il convient également de prévoir le suivi médical de son enfant et notamment de procéder aux vaccinations obligatoires

Parallèlement au suivi des médecins de ville, les modalités d’accès à la protection maternelle et infantile (PMI) des Hauts-de-Seine sont détaillées ici

Des conseils sur l’alimentation du bébé, les offres locales d’écoute et de soutien aux jeunes parents peuvent également être prodigués.

De nombreuses informations sont disponibles sur monenfant.fr ainsi que sur le programme Malin

jeudi 14 mai 2020

Informatisation et accompagnement à la scolarité : le retour d’expérience des travailleurs sociaux de la Caf mobilisés pendant le confinement


Les travailleurs sociaux du groupe « parentalité à domicile » sont intervenus auprès de plus de 200 familles confinées, essentiellement en situation de séparation. Outre l’accompagnement social mené, ils ont pu recueillir leurs besoins en équipement numérique et leur rapport à cet outil. Il s’avère ainsi que 33 % des familles contactées n’étaient pas équipées


Les travailleurs sociaux ont également abordé la question majeure de « l’école à la maison » en temps de confinement. Il s’avère que, dans 57 % des situations, les parents assurent le suivi et pour près d’un tiers, le jeune est autonome. Reste une petite part de familles dont l’aide extérieure est utile et/ou nécessaire


Accompagnement à la scolarité : les structures locales mobilisées depuis le début du confinement


Dans le cadre d’un recensement effectué par la Caf des Hauts-de-Seine auprès des 80 structures agréées « contrat local d’accompagnement à la scolarité » (Clas) du département, la mobilisation de ces structures locales est à saluer. En effet, 76 % des Clas ont répondu au questionnaire et ont ainsi pu préciser leur soutien depuis le début du confinement

-    98 % d’entre eux ont maintenu un soutien scolaire à distance en direction des enfants qu’ils suivaient déjà. Adapté aux besoins des jeunes et de leurs familles, ainsi qu’aux moyens matériels et humains dont les Clas disposent, leur soutien prend plusieurs formes : encadrement des élèves dans la réalisation d’exercices ou l’apprentissage de notions, transmission d’informations et de supports pédagogiques, permanences téléphoniques destinées à guider les parents…

   Au total, ce sont près de 3 400 enfants qui sont accompagnés (44 % d’enfants d’âge élémentaire, 45 % de collégiens et 12 % de lycéens), soit un grand nombre de familles soutenues

-    En moyenne, chaque structure s’attache à accompagner 57 élèves au quotidien. Notons que la capacité des Clas a diminué en période de confinement. Ainsi, ils accompagnent, en moyenne, deux fois moins d’enfants qu’à l’accoutumée. 80 % des structures déclarent ne pouvoir accompagner qu’une partie de leurs usagers habituels
Plusieurs facteurs explicatifs sont à l’origine de cette situation. Tout d’abord, dans la majorité des Clas, l’accompagnement à la scolarité se fait en temps normal en groupe. Aussi, face à des besoins accrus de suivi individuel, la capacité de soutien des Clas est diminuée. Les Clas manquent également de moyens humains (bénévoles et salariés) disponibles pour assurer les heures de soutien scolaire. Il convient toutefois de saluer l’investissement très important et précieux des personnes engagées jusqu’à présent et dans la durée. Enfin, les Clas sont confrontés, comme de nombreuses familles, à des manques en termes de moyens informatiques, ce qui réduit leur capacité de télétravail

Forte de ce recensement et des remontées des besoins des Clas pour assurer leur soutien et éventuellement le développer, la Caf étudie la possibilité d’octroyer à ces structures locales une aide exceptionnelle.

Cette réflexion s’inscrit dans un cadre plus large où, sous l’égide des services de la Préfecture, divers partenaires et institutions travaillent à pallier les situations de décrochage scolaire que le confinement a fait apparaitre ou est venu exacerber