mercredi 20 octobre 2021

La Caf engagée dans la lutte contre les violences familiales


Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine, a organisé le 8 octobre dernier une réunion du Comité local d’aide aux victimes (Clav) dédiée à la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, l'occasion d'effectuer un bilan des dispositifs mis en œuvre à l’échelle départementale

Les représentants du département étaient nombreux : le procureur de la République, le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip), l’Association d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip), l’association Accueil femmes en difficulté et plusieurs associations œuvrant pour l'accueil et l'hébergement des victimes de violences conjugales, l’Inspection académique, l’Agence régionale de la santé, la Drihl, la Cpam et la Caf

La Caf des Hauts-de-Seine était représentée par Sophie Astier, chargée de projets transversaux, et pilote du groupe expérimental sur les violences conjugales lancé par la Caisse nationale des allocations familiales

Différentes actions ont été mises en place dans le département :

- des actions de prévention, telles que la formation de tous les agents des commissariats sur une durée de deux jours et la désignation d’un référent violences conjugales dans chacun des commissariats

- une réponse à l’hébergement des victimes de violences : 288 places ont été proposées en 2021 et seront augmentées à 316 en 2022, l’idée étant de consolider les dispositifs d’hébergement et de renforcer l’accompagnement et la sécurité des victimes

- « Punir pour mieux protéger et prendre en charge ». Des actions ont été menées par le Spip en lien avec le Tribunal de grande instance telles que :

  • le déploiement progressif du dispositif électronique de protection anti-rapprochement (Depar), qui permet de signaler aux autorités que la personne mise en examen ou condamnée se trouve à proximité de sa victime
  • le dispositif femmes en très grand danger (TGD). Il permet au procureur de la République d’attribuer aux femmes exposées à la violence de leur compagnon, un téléphone d’alerte équipé d’un bouton d’appel préprogrammé qui renvoie directement vers un téléopérateur. En cas de danger, celui-ci prend immédiatement contact avec les services de police ou de gendarmerie permettant ainsi une intervention très rapide

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